Chaque année, le 24 avril, c’est la journée mondiale des animaux de laboratoire, une journée pour mettre en lumière et se rappeler comment ces animaux sont sacrifiés pour la recherche scientifique au nom du bien-être et du confort de l’humain. Comme le dit Ralph le lapin dans cette vidéo : « At the end of the day we all do it for the humans, right? Because they are far superior to us, animals. »

En 1959, les chercheurs Russel et Burch ont développé le concept des « 3 R » : « Remplacement, Réduction et Raffinement« . Ce plaidoyer pour les méthodes alternatives était basé sur le remplacement de l’animal d’expérience, la réduction de son utilisation et le raffinement du test, visant à limiter la souffrance, la douleur, l’inconfort ou les désagréments subis durant le processus expérimental dont l’animal fait l’objet. En 1996, la Fondation Prince Laurent a décidé de promouvoir ces méthodes auprès du grand public ainsi que des scientifiques, des industriels et des décideurs politiques.

Pour en savoir plus sur cette intention, lisez l’article suivant, tiré du Journal de la Fondation Prince Laurent, décembre 1996.

Trois ans plus tard, en 1999, une nouvelle section de la Fondation Prince Laurent voit le jour : la Plate-forme belge pour les méthodes alternatives à l’expérimentation animale ou BPAM en abrégé. Cette plateforme a donné lieu à la création de deux organes : un comité de validation et un centre de promotion des méthodes alternatives. À long terme, la Fondation souhaitait pouvoir réduire au maximum les tests sur les animaux.

Lisez d’autres articles sur le BPAM et l’évolution de l’expérimentation animale ici.

Bien que l’orientation de la Fondation ait changé au fil des ans et que ce département ait disparu, même aujourd’hui, en 2022, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Car même si l’expérimentation des produits cosmétiques sur les animaux est interdite en Europe depuis 2013, les tests sur les animaux sont toujours utilisés en Europe pour les produits chimiques, les drogues, le tabac, les pesticides et les médicaments. La Belgique elle-même se situe dans le top 5 des États membres de l’UE qui pratiquent l’expérimentation animale dans la catégorie de souffrance la plus sévère. Depuis 2018, la région wallonne a interdit les tests sur les animaux pour les produits de nettoyage et les biocides finis, la Flandre et Bruxelles en revanche n’ont toujours pas introduit une telle interdiction !

Faites donc vous-même la différence et optez pour des cosmétiques et des produits ménagers non-testés sur les animaux.